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ITW - Dark Tranquillity

Dark Tranquillity fait partie de ces formations qui ont, aux côtés d’In Flames et At The Gates, forgé l’identité musicale de la scène de Göteborg en Suède. Bien que son actualité ait été dernièrement marquée par des changements de personnel, on ne peut pas lui reprocher d’avoir modifié son son, si caractéristique. La preuve en est avec Endtime Signals, son 13ème opus paru dernièrement via Century Media. Nous avons contacté Martin Brändström (claviers, programmation) !

Par Axl Meu / Photo : Krichan Wihlborg

 

Dernièrement, Dark Tranquillity a connu pas mal de changements de line-up. On se souvient des départs d’Anders Jivarp, batteur, et d’Anders Iwers, bassiste, en 2021. Et puis, il y a eu le départ de Christopher Amott qui ne sera resté que trois ans au sein du groupe… Ça fait quand même beaucoup !

Le départ des deux Anders était si soudain ! Je pense que c’est suite au départ de Martin Henriksson (basse) que d’autres membres ont commencé à penser plus à leur vie privée qu’à leur statut de musicien live. En général, c’est adolescent que tu décides de te lancer dans une carrière musicale et de tout faire pour y parvenir. Et puis, quand tu es dans ton quotidien de musicien, tu ne penses pas forcément à te remettre en question… En 2020, il y a eu la pandémie qui a forcément eu un impact sur la motivation des deux Anders. À côté, je pense aussi qu’une certaine lassitude s’était installée : c’est un mode de vie assez particulier ! En tout cas, je dois quand même vous faire part de ma tristesse car, avec le temps, on avait vraiment appris à se connaître. Nous étions une vraie famille ! Quant à Christopher, il est papa désormais… Après, on était assez préparés, car nous avions pris le temps d’échanger avec lui à ce sujet. Chris nous avait en plus bien dépannés quand Niklas Sundin est parti. C’est un super guitariste ! 


En 2022, Mikael Stanne, votre chanteur, a sorti un album avec The Halo Effect, un projet réunissant notamment d’anciens membres d’In Flames. Son emploi du temps doit être chargé !

Je ne peux pas parler en son nom, mais je pense qu’il avait sincèrement besoin de ce groupe. À l’époque, comme tu dis, le line-up de Dark Tranquillity était assez instable et, peut-être, voulait-il voir un peu ailleurs et jouer selon d’autres configurations. En tout cas, j’aime beaucoup ce groupe. C’est vraiment cool de voir Peter Iwers (basse) et Daniel Svensson (batterie) rejouer ensemble. La musique de The Halo Effect et celle de Dark Tranquillity restent sensiblement différentes et c’est tant mieux : ce serait bizarre d’entendre la même voix chanter le même message ! 



Parlons à présent de votre nouvel album : Endtime Signals. A-t-il été difficile à composer ? 

Oui. Nous discutons pas mal avant d’entreprendre la composition d’un album. Il nous faut définir nos intentions et tout ce qui va avec, la mélancolie et/ou la rage. Pour la musique, j’ai pas mal travaillé avec Johan Reinholdz (guitare). On s’est envoyé des idées, et il est venu plusieurs fois à Göteborg… Au départ, il avait peur que ses idées ne correspondent pas à notre univers, mais finalement nous étions assez confiants quant à la direction que nous prenions. Ça ne fait peut-être que quatre ans qu’il est là, mais il écoute le groupe depuis qu’il est ado. Il avait déjà été impliqué dans l’écriture de Moment (2020), donc il savait plus ou moins à quoi s’en tenir ! De base, il a une approche très directe de l’écriture, mais chez Dark Tranquillity, nous faisons attention à chaque détail et à chaque passage. Un morceau n’est fini qu’à partir du moment où il est masterisé : tout peut changer à n’importe quel moment. Et puis, détail à ne pas négliger, nous sommes plus à la recherche des émotions que des riffs. Et cela peut prendre du temps.


"Depeche Mode est sans doute le groupe le plus important à mes yeux. Dans les années 90, alors que j’étais dans ma vingtaine, leurs albums ont été une révélation pour moi."

Le morceau « Not Nothing » est très atmosphérique, très Depeche Mode dans l’âme, marqué par de somptueux passages de chant clair.

Je suis content que tu aies remarqué cette vibe à la Depeche Mode. Sans Depeche Mode, Dark Tranquillity ne sonnerait pas ainsi. Depeche Mode est sans doute le groupe le plus important à mes yeux. Dans les années 90, alors que j’étais dans ma vingtaine, leurs albums ont été une révélation pour moi. Mikael les écoute aussi beaucoup ! Je pense même que le groupe m’a recruté en 1999 car j’étais fan d’eux. Mais d’autres formations nous ont influencés, notamment Kraftwerk : tout simplement génial ! Pour en revenir au morceau, au départ, nous ne savions pas quoi en faire. On est partis de cette introduction ambient, de ce climat pour construire quelque chose de solide. Je l’adore ! C’est l’un des morceaux les plus atmosphériques de l’album, capable de transcrire différentes émotions.


Enfin, un mot sur vos prochains concerts ? Vous allez partir en tournée avec Amorphis aux États-Unis, mais encore ?

Amorphis et Dark Tranquillity sont déjà partis en tournée ensemble aux USA et on voulait réitérer l’expérience. Ensuite, nous allons revenir en Europe très prochainement en compagnie de Moonspell, Wolfheart et Hiraes (dont une date à Courtrai le 9 novembre prochain dans le cadre du Hell’s Balls Belgium, ndlr) !

 

DARK TRANQUILLITY

ORIGINE : Göteborg (Suède)

LINE-UP : Mikael Stanne (chant), Martin Brändström (claviers, programmation), Johan Reinholdz (guitare), Christian Jansson (basse), Joakim Strandberg-Nilsson (batterie)

FACEBOOK : dtofficial




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