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Photo du rédacteurAxl Meu

MARS RED SKY

Dernière mise à jour : 19 janv. 2024

C’était là une des dernières sorties marquantes de 2023. Les intarissables Mars Red Sky, formation de Rock Stoner Psychédélique étaient revenus sur le devant de la scène avec Dawn of the Dawn, un opus comme les Bordelais savent les faire : lourd, mais aussi incitant au voyage de l’âme et à la méditation ! Quelques semaines après sa sortie, nous avons contacté Mathieu Gazeau et Jimmy Kinast, respectivement batteur et bassiste/chanteur du groupe.


Propos de Mathieu Gazeau (batterie) et Jimmy Kinast (basse/chant) recueillis par Axl Meu


Salut ! Ce n’est pas la première fois que la rédaction s’entretient avec vous ! D’ailleurs, vous êtes des habitués des Hauts-de-France. La dernière fois qu’on vous y a vu, c’était à La Malterie de Lille. Vous y aviez rencontré quelques problèmes techniques, il me semble, dus à la chaleur… Un commentaire ? 

Mathieu Gazeau (batterie) : Je me souviens bien d’une fournaise dans ce chouette petit club en fin de mois d’août. Je crois en revanche que le problème provenait d’un câble défectueux comme ça peut arriver parfois… En tout cas, ça faisait plaisir de voir l’endroit complet avec des gens bien dans le son !

Jimmy Kinast (basse/chant) : Le Rock in Bourlon aussi est un beau souvenir pour nous de l’année 2023 !


Vous revoilà donc avec Dawn Of The Dusk, votre cinquième opus ! Que faut-il savoir à son sujet ? Quels sont les thématiques abordées sur cet opus ? Comment avez-vous abordé son écriture ? 

Julien : Et oui, déjà le cinquième ! On s’y perd nous-mêmes parfois ! (sourire) Concernant l’écriture et la composition, nous avons fonctionné à peu près comme à notre habitude, prenant souvent comme point de départ un riff ou une base de chanson et chacun amène des éléments de son côté. Après on joue aux « Lego » en gros, on essaie plein de combinaisons, assemblages de structures, sonorités et ainsi de suite, jusqu’à être tous les trois satisfaits du résultat.

Pour le coup, on est vraiment fiers de cet album, on a amené le concept encore plus loin en étant plus concis : les huit pistes tiennent sur un seul vinyle, un progrès depuis le précédent ! (sourire)


Aujourd’hui, après cinq opus, on peut dire que le style du groupe est bien défini. On peut facilement deviner ce que vous allez nous réserver à chaque sortie. Néanmoins, il y a toujours quelques nuances ici et là qui font que vous évoluez. Est-il difficile d’évoluer ? 

Mat : Ce qui est difficile, c’est de durer. Évoluer, c’est ce qui empêche de tourner en rond, ça je crois qu’on y arrive, même si on peaufine aussi notre formule, on tente d’y ajouter de nouveaux éléments plus ou moins consciemment, on fonction de nos nouvelles influences, de nos dernières écoutes, lectures, visionnages, interactions en tous genre… 

Jimmy : Nous essayons de garder l’idée principale sans jamais se répéter ! 




« On y parle de la façon dont le monde a évolué et continue de changer à une vitesse vertigineuse, les difficultés qu’on rencontre à s’y adapter, les émotions et sentiments contradictoires avec lesquels on doit composer pour y faire face. 


Est-ce que vous pouvez présenter le morceau « The Final Round » ? Il fait partie de ces morceaux qui marquent une évolution dans votre style… 

Jimmy : Alors, il pourrait rappeler « Marble Sky » sur le premier album d’une certaine façon ou bien « Holy Mondays » sur le deuxième car à l’instar de ces sons comme disent les jeunes, c’est un titre sur lequel je chante en lead, ce qui n’est pas habituel ! 

Un commentaire sur le dernier morceau de l’opus « Heavenly Bodies » qui voit la participation de l’Américaine Helen Ferguson ? 

Mat : Helen chante aussi en lead sur « Maps of Inferno », un morceau qui était sorti sur le EP éponyme quelques mois avant ce nouvel album. On trouvait bien et logique de la retrouver sur ce morceau final de l’album. Il est arrivé qu’elle nous rejoigne sur scène pour chanter « Maps of Inferno » !


Quelques mots sur la production ? Qui s’en est occupé ? Quel rendu final attendiez-vous ? 

Mat : Comme l’album précédent, c’est Benjamin Mandeau qui s’est attelé à produire ce disque dans son studio Cryogénie à Bègles, près de Bordeaux. C’est un excellent ingénieur/producteur, il n’est pas spécialiste des musiques lourdes comme la nôtre, mais il sait être à l’écoute et essaie toujours de comprendre où on veut aller. Il nous pousse aussi à aller au bout de nos idées !


Avant, Mars Red Sky était signé chez Listenable Records. Aujourd’hui, vous êtes presque totalement indépendants. Pourquoi ? Quels avantages y trouvez-vous ? 

Jimmy : Être signé chez un label indépendant sous forme de licence comme avec Listenable Records ne veut pas dire qu’on n’est pas indépendants, nous sommes producteurs de tous nos albums par exemple. Pour ce dernier, nous avons décidé de collaborer avec Vicious Circle, un label bordelais avec qui nous travaillons déjà depuis longtemps dans le cadre de notre label discographique MRS Red Sound. Nous avons produit des albums de Dätcha Mandala, Witchfinder, Baron Crâne, Little Jimi, Red Sun Atacama… Pour les avantages, on peut dire qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même, paraît-il ?


Quels sont vos prochains plans de tournée ? 

Mat : Nous avons une quarantaine de dates en France et en Europe jusqu’à juin. Ensuite nous retournerons aux USA en septembre pour probablement trois semaines. Ajoutons à cela quelques festivals cet été en plus de ça. On peut dire qu’on sera présent sur les routes cette année 2024 !


Mars Red Sky, c’est :

Julien Pras : chant, guitare

Jimmy Kinast : chant, basse

Mathieu Gazeau : batterie


Discographie :

Mars Red Sky (2011)

Stranded in Arcadia (2014)

Apex III – Praise for the Burning Soul (2016)

The Task Eternal (2019)

Dawn of the Dusk (2023)




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