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Photo du rédacteurAxl Meu

LIVE-REPORT - Symphony X + Edge Of Paradise (The Black Lab - Wasquehal)

La venue de Symphony X dans l’enceinte de The Black Lab était annoncée comme un événement, tant la formation de Michael Romero s’était faite plutôt discrète dans notre région ces vingt dernières années. Accompagnés, pour leur tournée européenne, par Edge of Paradise, les Symphony X ont donc, en toute logique, attiré les foules du côté de Wasquehal, pour un concert unique, plein de fougue, de soli de guitares et de handbanging à foison.

Par Fred VDP / Photos : Moris DC (retrouvez plus de photos sur nos réseaux sociaux)

 

C’est avec une bonne heure d’avance que nous arrivons à l’entrée du Black Lab où une horde de fans attend déjà avec impatience de se procurer les meilleures places devant la scène. Inutile de préciser que quelques minutes plus tard la salle sera quasiment pleine, et que c’est devant plus de 600 personnes que Edge of Paradise va inaugurer ce concert, placé sous le signe du Power, du Heavy…Bref, sous le signe de la bonne musique.


Formé en 2011 du côté de Los Angeles, Edge of Paradise est une formation que l’on connaît finalement peu, mais qui a pourtant déjà cinq albums à son actif, et surtout une belle présence scénique en grande partie due à sa chanteuse charismatique aux tenues élastiques, Margerita Monet. La jeune femme, dont la tessiture peut atteindre des sommets parfois à la limite du supportable, prend une place très (trop?) importante sur scène, au détriment, il faut bien l’avouer, des musiciens pourtant excellents qui mériteraient davantage de mise en lumière. D’autant qu’il ne s’agit pas ce soir du line-up original et habituel, les deux guitaristes Dave Bates et David Ruiz étant absents, remplacés par un seul guitariste, Doug Weiand, dont la performance est à souligner. Edge of Paradise va puiser son set en grande partie dans son dernier album, Hologram, et va proposer un concert carré qui laisse la part belle aux mélodies et aux performances vocales de Margerita. Un set toutefois modérément apprécié par le public qui attend sans aucun doute la tête d’affiche.



Symphony X et ses trente ans de carrière, ses riffs légendaires et ses titres reconnaissables entre mille se présente donc 45 minutes plus tard sous l’ovation chaleureuse du public lillois. Et c’est avec « Iconoclast » que la bande à Russell Allen et à Michael Romero démarre un set qui va s’avérer dantesque et qui va brasser la quasi-totalité des albums du groupe. Le quintette du New Jersey va bien entendu faire une place prédominante à Underworld, son dernier opus en date (2015), avec des titres forts comme « Nevermore », « Without You », « To Hell and Back » et « Run with the Devil ». Symphony X donne généreusement en énergie, le dialogue avec le public s’installe rapidement et facilement, et le groupe enchaine les titres avec dextérité, à l’image de Romero, le Guitar-Héro particulièrement en forme ce soir. Le set permet de mettre en évidence chaque musicien sans toutefois tomber dans l’excès et sans faire de démonstration technique gratuite. Bien au contraire, les musiciens restent humbles tout en donnant ce qu’ils ont. Paradise Lost, probablement le meilleur album de Symphony X, est lui aussi mis à l’honneur avec « Serpent’s Kiss », « Set the World on Fire » et le titre éponyme en guise de premier rappel. Après 1h30 de concert intense, les américains terminent avec « Out of the Ashes » et le célébrissime « Sea of Lies » entonné par le Black Lab tout entier.


The Black Lab aura donc réussi un joli coup double ce soir, d’une part en faisant venir dans son antre un groupe que l’on se désespérait d’entendre chez nous, et d’autre part en faisant un nouveau « sold out » un soir de…braderie de Lille ! Une belle soirée riche en musique et en émotion.



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