top of page
Photo du rédacteurAxl Meu

LIVE-REPORT - The Bëför Aütfest

Dernière mise à jour : 10 avr.

À quelques jours de la journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme, Heretik Magazine s'est rendu au Bëför Aütfest, organisé par l'équipe de l'Aütfest en accord avec la Maison d’Antoine, l’association Azur et ma P’tite fée Autiste. Au programme, une affiche pour le moins éclectique (Knuckle Head, Harsh, Alternight, One More Slave et Harm), une équipe de bénévoles dévoués et, surtout, une belle ambiance. Retour en écrit et en images !

Par Axl Meu

 

Malgré quelques petits soucis techniques réglés rapidement, la journée est lancée de manière plutôt originale avec Harm, un collectif de musiciens tous issus de l’harmonie de Verquigneul. L’initiative est sympathique et fait plaisir à voir : on y voit des musiciens - de tout âge - s'approprier des classiques du genre (du Led Zeppelin, AC/DC, du Metallica, du Queen et j’en passe...). Une belle entame !



On continue avec One More Slave, un jeune projet lillois de Rock/Fusion. On y retrouve deux chanteurs (dont un derrière les machines), un guitariste, un bassiste et un batteur qui font de leur mieux pour présenter leur univers. Le style est agréable, mais la performance n'est pas toujours au point. D’ailleurs, quelques points sont à revoir (comme la synchronisation guitare/basse). Cela dit, on ne peut qu’encourager Alex (le chanteur principal) et sa team : un jour, peut-être, parviendront-ils à faire aussi bien que leurs idoles, Beastie Boys, à qui ils ont rendu hommage lors de la reprise du hit « Sabotage ». 




Virage à 180° avec Harsh, jeune formation de Glam Metal qui - dès l’entame du concert - nous rappelle vivement un certain BlackRain que nous avions vu en septembre dernier dans cette même salle. On est clairement dans la même esthétique : Sex, Drugs & Rock & Roll. D’emblée, on adhère au style du groupe, à sa fausse simplicité et au charisme de ses membres, tous aussi talentueux les uns que les autres. Ensemble - entre quelques shots de Jack Daniel’s - ils alternent entre reprises bienvenues (« Born To Be Wild » de Steppenwolf, « Johnny B Good » de Chuck Berry et « Maniac » de Michael Sembello) et morceaux tirés de leur premier opus, Out Of Control. Une belle confirmation pour cette formation qui a pris le temps de rencontrer ses fans et amis en fin de concert !




On passe déjà avec Knuckle Head, la tête d’affiche de la soirée. La scénographie du groupe est particulièrement fouillée. Sur le côté, on y retrouve des vitraux religieux et le pied de micro de Jack est orné d'un crâne de bouc. Parfait pour nous plonger dans l’univers du groupe qui mêle la Country de Johnny Cash à une imagerie obscure : c’est le principe de la Dark Country. Les deux musiciens (Jack au chant, Jock à la batterie) sont en parfaite harmonie et le concert se déroule sans accroc. Quant à nous, nous sommes particulièrement attirés par les morceaux « Gazoline » et « Black City », imprégnés par l’univers des vieux Western de Clint Eastwood. Après nous avoir fait profiter d'une partie de son répertoire, le duo conclut son set sur une reprise de Depeche Mode, « Personal Jesus », visiblement bien accueillie par la salle. Superbe prestation, une nouvelle fois pour le duo alsacien ! 



En guise d'« after », nous avons droit à une performance "express" d’Alternight - le projet de Deathcore mené par l’influenceur et YouTuber Arthur Alternatif (Les Triomphes du Metal Français, Downterra, Alternacult…). Nouveau virage à 180° pour conclure cette soirée donc. La performance du lillois alterne entre reprises et compositions personnelles - estampillées Deathcore - assurées par l'influenceur et quelques-uns de ses amis, permettant aux fans de se briser la nuque une bonne fois pour toutes. 




Ce fut une belle soirée. En conclusion, nous ne pouvons que féliciter cette association qui - en plus de défendre une noble cause - offre de belles soirées aux amateurs de musique metal dans le 62 ! D’ailleurs, elle nous donne déjà rendez-vous le 5 octobre prochain (avec Crisix en tête d’affiche) et le 30 novembre (avec Rise Of The Northstar en tête d’affiche). 





77 vues
bottom of page