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LUCAS SCELLIER • IBANEZ RG-655

Les formations de Thrash Old School qui revendiquent l’héritage de Kreator et de Destruction ne sont pas légion dans les Hauts-de-France, et pourtant, le peu qui sévit, comme Mortal Scepter, le fait bien. Son guitariste, Lucas Scellier (alias Lukk) est originaire de la Côte d’Opale et est également membre du groupe de Death Metal Skelethal. Il vit désormais dans la métropole lilloise, nous lui avons donc donné rendez-vous à Euroguitar.


Par Axl Meu / Photo : Mad Breizh Production


Pour commencer, peux-tu te présenter ?

Je fais de la guitare depuis que j’ai 12 ans, donc depuis 2004. 19 ans, donc ! J’ai commencé au moment où j’ai écouté des groupes comme Nirvana qui m’ont donné envie de jouer. À Grande-Synthe, l’école de musique donnait des cours de musique pour pas grand-chose et ma mère a proposé de nous inscrire à ma petite sœur et moi. Ça s’est fait comme ça, et au fur et à mesure, en écoutant de plus en plus de groupes, j’ai découvert Iron Maiden, Metallica, Slayer... Puis mes nouvelles rencontres ont fait que c’était dans ce style-là que je voulais évoluer.


Tu viens d’essayer trois guitares qui se ressemblent et se complètent toutes plus ou

moins. Peux-tu en parler ?

J’ai essayé une Ibanez RG-655, une Jackson Soloist SL2A et une Schecter Reaper 6. À la fois, c’étaient des superstrats qui ont toutes 24 frettes. Seule une n’avait pas de floyd... C’est vraiment ce qui me plaît le plus en termes de forme. Je n’ai pas spécialement essayé de guitares chères. Après, la tentation d’essayer une guitare à 2000€ est forte, mais aucune ne m’a réellement tenté aujourd’hui. J’ai préféré essayer des modèles abordables. La Jackson est celle qui m’a le moins plu... Tout d’abord parce qu’elle n’a pas de floyd. Après, en réalité, en termes de confort de jeu, je ne suis pas sûr qu’il y a une vraie différence avec les autres modèles. Ça se joue sur des détails, vraiment. Sur les trois, c’était celle qui avait le manche le moins fin et idéalement, je préfère quand le manche est le plus fin possible.


As-tu eu besoin d’adapter ton jeu en rejoignant Skelethal ? Vous jouez tous sur des B.C. Rich, il me semble...

Avant, oui. Le premier à avoir arrêté, c’est Guillaume. Il s’est fait faire une guitare chez le luthier Franck Claise. De mon côté, je me suis procuré une Kramer, une sorte de modèle superstrat. Je voulais avoir ma propre guitare avec ce qui me plaît le plus : un floyd, un manche fin et 24 frettes ! Et sinon, pour m’adapter, je n’ai pas eu grand-chose à faire : les morceaux sont écrits par Guillaume, le guitariste et chanteur du groupe, qui vient aussi du Thrash Metal avec Infinite Translation. À l’époque, quand je suis arrivé, les morceaux avaient un côté Thrash, donc finalement cela ne m’a pas tant dérangé. En réalité, les morceaux de Skelethal nécessitent moins de technique que ceux de Mortal Scepter.


Pour finir, quelle est ton actualité ?

Avec Skelethal, on a enregistré le nouvel album en Charente-Maritime, au Heldscalla Studio. Il sortira en 2024, mais la date n’est pas encore fixée, tout dépendra du label. Et pour Mortal

Scepter, on a environ les 3/4 du prochain album. On est très contents de ce que l’on fait, même si je dois avouer que nous sommes très longs.


MORTAL SCEPTER mortalscepter

SKLETHAL Skelethal


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